Le jeûne intermittent, une méthode de régime populaire, consiste à alterner entre des périodes de jeûne et des périodes d’alimentation normale. En anglais, on l’appelle « Intermittent Fasting (IF) ». Cette méthode est adoptée par de nombreuses personnes dans le monde pour perdre du poids et améliorer leur santé.
Le jeûne intermittent (Intermittent Fasting) est une méthode de jeûne cyclique, alternant entre des périodes de jeûne et des périodes d’alimentation régulière. C’est un régime qui se concentre non seulement sur le type d’aliments consommés, mais aussi sur le moment où ils sont consommés. Cette méthode est choisie par de nombreuses personnes pour perdre du poids et maintenir leur forme physique.
Le principe du jeûne intermittent repose sur la capacité du corps à jeûner pendant une période prolongée. En réalité, le corps peut supporter le jeûne jusqu’à 24 heures. Cependant, de nombreuses personnes ressentent la faim après seulement 4 ou 5 heures sans manger. Par conséquent, l’IF repose sur le mécanisme de réduction de l’apport calorique, obligeant le corps à utiliser les graisses stockées pour produire de l’énergie, ce qui permet une perte de poids sûre et efficace.
Il existe actuellement plusieurs façons de pratiquer le jeûne intermittent pour perdre du poids. Voici quelques méthodes courantes :
Méthode 16/8 (Leangains) : Sauter le petit-déjeuner et réduire la fenêtre d’alimentation à 8 heures par jour (par exemple, manger de 13 h à 21 h). Le reste du temps (16 heures) est consacré au jeûne. Les personnes qui font de l’exercice devraient prendre un repas au moins 1 heure avant l’entraînement pour s’assurer d’avoir suffisamment d’énergie.
Méthode 20/4 : Manger pendant 4 heures et jeûner pendant les 20 heures restantes. Cette méthode est destinée aux personnes déjà familiarisées avec le jeûne.
Méthode Eat Stop Eat : Jeûner pendant 24 heures, une ou deux fois par semaine.
Méthode 5:2 : Consommer environ 500 à 600 calories pendant 2 jours non consécutifs de la semaine et manger normalement les 5 autres jours.
Toutes les méthodes de jeûne intermittent ont en commun de réduire l’apport calorique, ce qui entraîne une perte de graisse et une perte de poids sûre et efficace.
Le jeûne intermittent est-il sans danger? Le jeûne inquiète de nombreuses personnes quant à ses effets potentiellement négatifs sur la santé. Cependant, cette méthode est sûre si la personne qui l’applique comprend bien son corps et ne l’utilise pas de manière abusive. Tout le monde n’a pas la même capacité à supporter le jeûne. Si votre corps ne peut pas jeûner trop longtemps, n’essayez pas de forcer cette méthode. De plus, l’IF ne convient pas à une application à long terme.
Certains effets secondaires peuvent survenir lors de la pratique du jeûne intermittent, tels qu’une sensation de faim fréquente, des sautes d’humeur, de l’irritabilité, un manque d’énergie, une hypoglycémie, des troubles alimentaires temporaires et des fluctuations hormonales. Cependant, ces symptômes peuvent s’atténuer ou disparaître une fois que le corps s’est habitué au jeûne.
Le jeûne intermittent est efficace pour perdre du poids et brûler les graisses corporelles en réduisant l’apport calorique et en augmentant la dépense calorique. C’est un outil de perte de poids efficace, mais il ne convient pas à tout le monde.
Le jeûne intermittent modifie les niveaux d’hormones, augmentant la libération de norépinéphrine, ce qui brûle les graisses efficacement. Les changements hormonaux contribuent à améliorer le métabolisme. Cette méthode est efficace lorsque vous la suivez rigoureusement et que vous ne compensez pas par des excès alimentaires.
Le jeûne intermittent est destiné aux personnes en surpoids ou obèses qui souhaitent retrouver une silhouette plus mince. Cependant, cette méthode de perte de poids ne convient pas à tout le monde. Certaines personnes devraient consulter un professionnel de la santé avant de commencer le jeûne intermittent : les personnes atteintes de diabète, d’hypertension ou d’hypotension; les personnes qui prennent des médicaments dont la posologie dépend des heures des repas; les personnes souffrant d’insuffisance pondérale, d’antécédents de troubles alimentaires ou de troubles digestifs; les femmes enceintes ou allaitantes.