Atrophie vaginale : Causes, symptômes et traitements

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février 16, 2025

L’atrophie vaginale est une affection caractérisée par un amincissement, un dessèchement et une inflammation du vagin, résultant d’une baisse du taux d’œstrogènes. Ce phénomène survient généralement pendant et après la ménopause, lorsque la production d’œstrogènes diminue, entraînant une lubrification et une élasticité réduites des tissus vaginaux. Cela rend le vagin plus susceptible aux infections et affecte la qualité de vie et la sexualité des femmes.

L’atrophie vaginale se traduit par un amincissement, un assèchement et une perte d’élasticité des tissus vaginaux en raison de la diminution du taux d’œstrogènes. L’œstrogène est l’hormone féminine responsable du maintien de la santé vaginale. Lorsque son niveau diminue, les parois vaginales s’amincissent, perdent de leur élasticité et produisent moins de lubrification. Cela peut entraîner des symptômes tels que sécheresse vaginale, démangeaisons, brûlures et douleurs pendant les rapports sexuels. L’atrophie vaginale survient généralement après la ménopause, mais elle peut également affecter les femmes ayant subi une ablation des ovaires ou un traitement contre le cancer du sein. Il existe plusieurs traitements pour soulager les symptômes de l’atrophie vaginale.

Selon une étude de Belal Bleibel et al. en 2023, l’atrophie vaginale est plus fréquente chez les femmes postménopausées. Alors qu’environ 15 % des femmes préménopausées présentent des symptômes d’atrophie vaginale, ce chiffre atteint 57 % chez les femmes postménopausées.

La principale cause de l’atrophie vaginale est la baisse de production d’œstrogènes, qui entraîne un amincissement, un assèchement, une perte d’élasticité et une inflammation des tissus vaginaux. Plusieurs facteurs sont associés à cette diminution d’œstrogènes et augmentent le risque d’atrophie vaginale : la ménopause et la périménopause, l’ablation chirurgicale des ovaires, l’allaitement, certains traitements contre le cancer ou les médicaments anti-œstrogènes, la radiothérapie ou la chimiothérapie pelvienne.

Pendant la ménopause et la périménopause, le taux d’œstrogènes peut chuter jusqu’à 85 %. Ce déficit hormonal entraîne une perte d’épaisseur, d’hydratation naturelle et d’élasticité des tissus vaginaux. Il en résulte une diminution des sécrétions vaginales et une modification de l’équilibre acido-basique du vagin. Tous ces facteurs contribuent à la fragilité, à l’irritabilité et au risque accru d’atrophie vaginale.

L’atrophie vaginale est à l’origine de symptômes regroupés sous le terme de syndrome génito-urinaire de la ménopause (SGUM). Ces symptômes peuvent inclure : sécheresse vaginale, brûlures vaginales, pertes vaginales anormales (souvent jaunâtres), démangeaisons vulvaires, mictions fréquentes, sensation de brûlure à la miction, infections urinaires récurrentes, incontinence urinaire, présence de sang dans les urines, saignements légers après les rapports sexuels, diminution de la lubrification vaginale pendant les rapports.

Bien que l’atrophie vaginale ne soit généralement pas une maladie mortelle, elle peut considérablement affecter la qualité de vie des femmes. Les symptômes tels que la sécheresse, les démangeaisons, la douleur pendant les rapports et même les saignements peuvent être inconfortables et entraîner une perte de confiance en soi. De plus, cette affection peut augmenter le risque d’infections vaginales et urinaires en raison de la prolifération de bactéries nocives dans le vagin.

Le diagnostic de l’atrophie vaginale repose sur l’évaluation des symptômes, les antécédents médicaux et chirurgicaux de la patiente. Le gynécologue utilise différentes méthodes pour assurer un diagnostic précis, notamment : l’examen pelvien, l’analyse d’urine et la mesure du pH vaginal.

En réalité, l’atrophie vaginale ne peut être guérie complètement car il s’agit d’un phénomène physiologique naturel. Le principal objectif du traitement est de contrôler les symptômes et de prévenir les complications. Plusieurs options thérapeutiques existent : le traitement œstrogénique local, le traitement hormonal substitutif (œstrogènes systémiques), les traitements non hormonaux (lubrifiants et hydratants vaginaux, traitement au laser, dilatateurs vaginaux).

Bien qu’il n’existe aucun moyen de prévenir complètement l’atrophie vaginale, certaines mesures peuvent être prises pour maintenir une bonne santé vaginale et atténuer les symptômes : avoir des rapports sexuels réguliers, utiliser des hydratants vaginaux, utiliser des lubrifiants pendant les rapports, pratiquer les exercices de Kegel, arrêter de fumer, adopter une alimentation saine, faire de l’exercice régulièrement et consulter un gynécologue régulièrement.

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