Le RPM, ou « Revenue Per Mille » (revenu pour mille), représente le revenu net que vous gagnez pour mille vues sur YouTube, après déduction de la part de YouTube. Les créateurs peuvent consulter leur RPM dans les rapports YouTube Analytics. Il est généré par : les annonces YouTube, YouTube Premium, les abonnements aux chaînes, les Super Chat et les Super Stickers.
Le RPM YouTube se calcule comme suit : (revenu total / nombre total de vues) x 1000. Le nombre total de vues inclut les vues non monétisées. Le RPM offre une vue d’ensemble de vos gains après que YouTube ait prélevé sa part.
Comprendre le RPM est crucial pour les créateurs. Premièrement, il offre une transparence financière, permettant de connaître les gains réels. Deuxièmement, il mesure la performance du contenu, aidant à identifier les vidéos les plus rentables pour ajuster sa stratégie.
Troisièmement, le RPM permet d’optimiser la stratégie de monétisation. Analyser ses fluctuations aide à identifier les facteurs influençant les revenus (type de contenu, placement des annonces, interactions). Enfin, il permet d’évaluer le potentiel de monétisation de la chaîne, de fixer des objectifs de revenus réalistes et d’adapter sa stratégie. Le RPM influence non seulement la création de contenu, mais aussi les décisions commerciales, aidant les créateurs à allouer efficacement leurs ressources et à développer des partenariats.
Les prévisions de croissance du RPM YouTube pour 2024, basées sur les données du premier semestre 2023, sont positives. Malgré une légère baisse au premier trimestre 2024 par rapport à l’année précédente, les deux années montrent une croissance de janvier à mars. Cela suggère une reprise des revenus, qui devrait se poursuivre, bien qu’à un rythme potentiellement plus lent.
Cependant, les créateurs doivent optimiser leur stratégie publicitaire pour maximiser cette croissance et leurs revenus. L’écart de RPM entre les catégories de contenu est significatif : le RPM pour la « Musique » est bien inférieur à celui du « Marketing numérique / Finance », reflétant la différence de valeur publicitaire. Le RPM des Shorts est également plus faible en raison de leur courte durée et de leur potentiel de monétisation limité.
Le RPM varie aussi considérablement entre les pays. Les États-Unis affichent le RPM le plus élevé, tandis que celui du Vietnam est beaucoup plus bas. Cet écart s’explique par le pouvoir d’achat, le développement du marché publicitaire et l’audience de chaque marché.
Pour améliorer leur RPM, les créateurs doivent optimiser leur contenu, diversifier leurs sources de revenus, peaufiner leur stratégie publicitaire, se concentrer sur un contenu à CPM élevé, encourager l’interaction, optimiser la durée et la fréquence des vidéos, et s’adapter constamment aux tendances.
Le CPM (Coût Pour Mille) est le prix payé par les annonceurs pour mille impressions publicitaires, tandis que le RPM (Revenu Pour Mille) est le revenu réel des créateurs pour mille vues, incluant toutes les sources de revenus et reflétant la performance de la chaîne. Le RPM varie grandement à travers le monde, les États-Unis ayant actuellement le taux le plus élevé.